Saviez-vous qu’au Moyen Âge, Noël était un « cri de réjouissance poussé par le peuple pour saluer un événement heureux » ?
On crie « Noël », afin de marquer « le passage de l’extérieur à l’intérieur de la ville dans les entrées royales ». De nombreux exemples se retrouvent dans les différentes traces écrites de l’époque. Le 4 septembre 1414, la paix d’Arras est signée entre le « roi fou » Charles VI et « Jean sans Peur », duc de Bourgogne. « Noël ! Noël ! », hurle alors la foule en liesse pour célébrer cet accord : « le peuple veant le familiarité et amistié que avoient les deux prinches ensemble, de rechief crierent ‘Nœl’ a haulte voix », est-il noté dans le Journal de la paix d’Arras (1435) d’Antoine de La Taverne. « Le cri prend alors aussi une fonction apotropaïque (qui conjure le mauvais sort, ndlr) : il doit chasser la guerre et éviter qu’elle ne revienne », indiquent Didier Lett et Nicolas Offenstad. Le mot symbolise finalement l’espoir. « Tant crie-l’on Noël qu’il vient », utilise le poète médiéval François Villon pour conclure chaque strophe de sa Ballade des proverbes (1458).
(Didier Lett et Nicolas Offenstadt, Haro ! Noël ! Oyé ! – Pratiques du cri au Moyen Âge (Éditions de la Sorbonne, 2003).
Cette année, Hanouka tombe à la période de Noël – la fête des Lumières – c’est pourquoi pendant les huit jours de Hanouka, à la tombée de la nuit, les fidèles allument des bougies ou de petites lampes à huile sur un chandelier à neuf branches. Hanouka célèbre la reconquête du Temple de Jérusalem et la victoire du judaïsme.
Naissance – Espoir – Joie – Lumière … tout ce qu’on peut espérer en ce mois de décembre …
